Infos et conseils

La chute libre permet de découvrir des sensations que l’on ne retrouve nul par ailleurs. Car aucun sport ne mélange la sensation de glisse et de vol, dans un espace grandiose qui est le ciel. Sans repères verticaux visuels, on n'a pas la sensation de tomber, mais réellement de voler. Une fois la porte de l'avion franchie, l'appréhension disparaît pour laisser place à un vrai sentiment de liberté et des sensations uniques que l'on ne retrouve qu'en chute libre.

Débuter en chute libre

Chute Libre Dordogne vous offre, plusieurs méthodes pour découvrir en toute sécurité la chute libre.

Le saut en parachute tandem

Le Baptême en Parachute Tandem est la manière la plus accessible pour découvrir la chute libre. Equipé d'un parachute biplace, le moniteur vous amènera à 3500 mètres d'altitudes. Accessible à tout âge, les sensations sont au rendez-vous pendant la phase de chute libre à plus de 200 km/h. Votre moniteur s'occupe de votre sécurité et gère tout le côté technique du saut, vous permettant de profiter à 100% du vol. Lors de la descente parachute ouvert, vous aurez la possibilité de prendre les commandes afin de découvrir les premières notions de pilotage. Votre moniteur reprendra les commandes afin d'assurer l'atterrissage en douceur et en sécurité. Une demi-journée suffit largement à réaliser le saut en tandem. En contrepartie, il ne permet pas d'apprendre à chuter seul.

Pour qui: s'adressent aux débutants désirant se faire plaisir sans contraintes. C’est aussi l'occasion de faire un cadeau pour fêter un évènement particulier (Noël, anniversaire, enterrement de vie de jeune garçon ou fille, etc…).

Le saut d'initiation PAC (progression accompagnée en chute)

Le Saut d'initiation PAC permet de réaliser son premier saut en parachute seul, encadré par deux moniteurs qui assurent la stabilité et la sécurité de la sortie de l’avion jusqu’à l'atterrissage. Le saut d’initiation PAC est exactement le même saut que le premier d’un stage PAC complet. Il peut être un tremplin pour effectuer un stage complet de 6 sauts. Le saut d'initiation se fait à 4000 mètres, et il faudra compter 5 à 6 heures de formation théorique.

Pour qui: débutants à partir de 15 ans, personnes sportives ou amateurs de sports extrêmes. Même si vous n'avez jamais sauté ou même pris l'avion. Il convient à tous les élèves hésitant à se lancer dans un stage PAC complet.

Le stage PAC 6 sauts (progression accompagnée en chute)

Ce stage permet d'apprendre à sauter seul. Le premier saut se fait avec 2 moniteurs, les suivants avec un seul en fonction des acquis. Cette méthode permet d’accompagner l’élève jusqu’à son saut solo de façon progressive et personnalisée. Sous le parachute l’élève est assisté par une radio pour se poser en sécurité. Généralement, il suffit de 6 sauts en chute libre pour effectuer son saut solo.

Pour qui: débutants à partir de 15 ans, personnes sportives ou amateurs de sports extrêmes. Inutile d'avoir fait un saut en tandem auparavant. Il convient à tous les élèves souhaitant pratiquer de façon autonome le parachutisme.

Le stage Brevet A 15 sauts

Ce stage comprend le stage PAC 6 sauts plus les 9 sauts solos afin d'obtenir le Brevet A. Ce premier Brevet vous permet d’acquérir plus d’expériences, et vous permettra de sauter en toute tranquillité sur tous les centres de parachutisme école.

Pour qui: débutants à partir de 15 ans, personnes sportives ou amateurs de sports extrêmes. Il convient à tous les élèves souhaitant pratiquer de façon autonome le parachutisme.

  • La mise en place dans l'avion jusqu'à la sortie
  • La position en chute libre
  • La position à l'atterrissage
  • Les consignes de sécurité

Questions /réponses

Comment se déroule un saut en parachute ?

Les sauts en Tandem

Présentez-vous à l'heure de RDV convenue. 10 minutes sont à prévoir pour les formalités administratives. Puis, vous serez appelé afin de suivre la formation théorique qui dure 10 minutes environ. Lorsque c’est votre tour, nous vous équipons pour embarquer dans l’avion. Selon l'avion utilisé cela prend entre 15 et 25 minutes de montée avant le saut. C'est l'occasion de profiter du paysage, mais aussi de revoir les consignes de saut avec le moniteur. La chute libre dure entre 35 et 40 secondes. S'en suivent 3 bonnes minutes de balades sous voile. Le moniteur pourra vous donner les commandes si vous le souhaitez afin de piloter le parachute. Prévoir une 1/2 journée, voir la journée, sur place même si dans la plupart des cas 2 ou 3 heures suffisent.

Les sauts d'initiation PAC

Une journée complète est nécessaire. Si à la fin de la journée vous éprouvez trop de fatigue, ou si la météo n'est finalement pas au RDV, vous pouvez repousser le saut. Il faut impérativement revenir dans les plus brefs délais afin de garder en mémoire la formation effectuée.

Les stages PAC

Prévoir 5 jours consécutifs minimum sur place. Si vous en avez 7 c'est encore mieux !

Les stages Brevet A

Prévoir 7 jours consécutifs minimum sur place. En fonction de l'avancement du stage, il peut être scindée en deux.

Le parachutisme dépend-il des conditions météorologiques ?

Oui. Le saut en parachute est soumis aux aléas et contraintes de la météo. Les conditions qui font que l’on ne peut pas effectuer un saut sont :

  • Le vent fort
  • La pluie
  • Les nuages bas
  • Les orages

Ces phénomènes présentent des risques pour les sauts. Nous faisons un point météo la veille, si le risque d'annulation est trop important nous vous prévenons et vous évitons ainsi que vous vous déplacer pour rien. Il peut arriver aussi d'arrêter une séance de saut en cours de journée car la météo peut être capricieuse.

Comment dois-je m'habiller pour effectuer un saut en parachute ?

Prévoyez des vêtements décontractés.
Pour un saut en tandem un jean avec un sweat ou un survêtement convient parfaitement.
Pour les stages ou saut d’initiation PAC nous vous fournirons une combinaison de saut.
Concernant les chaussures, il est préférable que celles-ci soient basses. Les chaussures montantes sont déconseillées et celles disposants de crochets métalliques sont interdites.
Pour le ceux et celles qui portent des lunettes de vues nous vous prêtons des sur-lunettes. Dans la mesure du possible il est recommandé d’opter pour des lentilles, c’est beaucoup plus confortable.

Quelle préparation avant le saut ?

Nous vous conseillons de bien vous reposez la veille de votre saut en parachute. En effet, un saut en parachute nécessite d'être reposé afin de profiter un maximum de la chute libre et de la navigation sous voile. Mangez normalement sans abus. Les rares personnes malades sont toujours celles qui ont peu ou pas mangé. La consommation d'alcool ou la prise de stupéfiants est strictement interdite avant le saut. Sachez que le moniteur ne vous fera pas sauter pour des raisons de sécurités. Dans ce cas précis, votre saut sera considéré comme consommée.

Combien de temps dois-je attendre avant d'effectuer mon saut en parachute tandem ?

Le parachutisme est soumis à de nombreuses contraintes comme :

  • La météorologie,
  • Le contrôle aérien,
  • La mécanique avion,
  • Etc.

Pour ces raisons nous demandons de prévoir au minimum la demi-journée. En règle générale, 2 à 3 heures sur place suffisent.

Puis-je prendre une seule option vidéo ou photos pour deux personnes ?

Si vous êtes dans le même avion que votre ami(e) vous pourrez être filmé ensemble avant le saut. Mais il nous sera impossible de filmer pour deux le saut en parachute, à partir de la chute libre jusqu’à l’atterrissage. Il vous faudra impérativement choisir la personne à filmer en chute libre. En effet, les deux sauts sont espacés d’environ 500 m pour respecter un éloignement suffisant pour assurer la sécurité à l’ouverture du parachute.

Ma famille ou mes amis peuvent-ils assister au saut ?

Oui. Les accompagnateurs peuvent assister au saut. Ils pourront suivre le briefing, l’embarquement à l'avion, le décollage, le saut en parachute, et l’atterrissage. Cependant, il faudra les prévenir que de l'attente est à prévoir sur place.

Puis-je monter dans le même avion avec mes amis ?

Oui. Vous pouvez monter deux par deux dans l’avion. Si vous êtes plus de deux à effectuer un saut en parachute, l’avion enchaînera les rotations les unes après les autres. Comptez 30 mn par rotation entre chaque saut en parachute tandem.

Les accompagnateurs peuvent-ils monter dans l'avion ?

Non. L’activité de parachutisme est considérée comme du travail aérien et non du transport de passager. De ce fait, les personnes à bord de l’avion sont considérées comme des parachutistes et sont assurées comme telles. L’assurance ne couvre pas les passagers.

Suis-je assuré quand j’effectue un saut en parachute ?

Oui. Pour chaque saut en tandem l’assurance est comprise dans le prix de vente de la prestation. Concernant les stages de parachutisme vous souscrivez à la licence de la fédération française de parachutisme qui comprend aussi l'assurance.

Le parachutisme est-il dangereux ?

S’il est bien pratiqué, un saut en parachute est moins dangereux que de rouler en voiture. La bonne pratique du parachutisme commence par faire preuve de rigueur. Nous apportons une grande attention à nos matériels que nous entretenons dans un atelier agréé. Nos parachutes sont changés régulièrement afin de disposer des meilleures technologies en matière de parachutisme. Nos moniteurs totalisent entre 5000 et 20 000 sauts chacun et sont tous titulaire d’un diplôme professionnel d’état (BPJEPS, PARA-PRO).

Comment se passe l'atterrissage ?

Les parachutes ont beaucoup évolué ces dernières années. Le parachute a une forme d‘aile, ce qui permet au parachutiste de se diriger très facilement jusqu’à l’aire d’atterrissage. Du fait de ces performances, l'atterrissage est assez doux. Les parachutes tandem ou à l’usage des débutants, sont de grandes surfaces, ce qui permet les atterrissages en douceur.

Puis-je avoir le vertige lorsque je saute en parachute ?

Le vertige est un symptôme qui se passe au niveau de l'oreille interne et qui altère l’équilibre chez certaines personnes. Le vertige ne se produit que quand on a un contact avec le sol: falaise, pont, balcon. En avion ou en parachute ce contact avec le sol est supprimé et donc le vertige disparaît.

Nos moniteurs sont-ils diplômés ?

Tous nos moniteurs sont diplômés d’état. Ils sont tous titulaire d’un BEES ou BPJES délivré par le ministère des sports ou un diplôme équivalent délivré par le ministère des transports. Chaque moniteur totalise plusieurs milliers de sauts en parachute à leurs actifs.

Pourquoi le parachutisme coûte aussi cher ?

Le parachutisme est un sport mécanique qui dépend des coûts d’achat et entretien de ses matériels. L’achat et l'entretien de l’avion représentent la part la plus importante du coût des sauts en parachute. Le matériel (parachute, matériel vidéo, etc.) de saut à une durée de vie limité et coûte cher en entretien. Les assurances, le personnel et les cotisations obligatoires s’ajoutent aux frais.

La sécurité avant tout

La pratique du parachutisme nécessite une organisation minutieuse qui intègre deux facteurs indissociables :

  • Rigueur d’encadrement et de pratique
  • Sécurité tout au long de la chaîne d’exploitation

En France, le parachutisme possède la réglementation la plus rigoureuse au monde. Cette réglementation très contraignante pour les exploitants, comme chute libre Dordogne, est un gage de sécurité supplémentaire.

La formation des parachutistes professionnels est la plus poussée au monde. Si bien que beaucoup de pays recherche les moniteurs français.

Le matériel de saut (parachute) est inspecté régulièrement comme le préconise le programme d’entretien. Les parachutes sont suivis par des ateliers agréés et reconditionné par des professionnels. Chaque parachute dispose de système de sécurité qui ouvre le parachute de secours en cas de défaillance humaine. Chute Libre Dordogne renouvelle régulièrement son parc de parachutes afin de disposer des meilleures technologies en termes de sécurité

Tous nos moniteurs ont plusieurs milliers de sauts à leurs actifs. Tous les ans, ils renouvellent leurs qualifications en justifiant auprès de la Fédération Française de Parachutisme un minimum de sauts d’encadrement effectué au cours de l’année. Tous nos moniteurs sont largement au-dessus des minimas imposés.

En matière d’aéronautique la réglementation ne plaisante pas avec l'exploitation de nos avions. Ceux-ci suivent un programme d’entretien obligatoire dans un ateliers agréé aéronautique par l’union européenne. Ces programmes très coûteux pour les structures de parachutisme obligent l’exploitant à répondre aux exigences de sécurité de façon optimale.

La France est le pays ou les accidents de parachutisme sont les plus faibles.

Pratiquer la chute libre

Les disciplines du parachutisme sportif

Le parachutisme sportif est le sport qui détient le plus de disciplines en France. Nos parachutistes comptent parmi les leaders mondiaux et accumulent les victoires lors de championnats mondiaux.

Le Freefly

Apparue dans les années 90, cette discipline du parachutisme regroupe toutes les positions de la chute libre. C’est une discipline qui offre des sensations particulières grâce à tous les repères en 3 dimensions qu’elle demande. Généralement les pratiquants volent dans des positions tête en bas, tête en haut, sur le dos, dans l’angle, sur le ventre etc.

Depuis l’an 2000 cette discipline est reconnue par la Fédération Aéronautique Internationale et possède ses propres championnats du Monde.

En compétition une équipe est composée de 3 freeflyers. L’un est vidéoman, il a la charge de filmer les évolutions des deux autres performers, tout en participant lui-même à la chorégraphie aérienne.

Le programme libre est un saut entièrement inventé par l’équipe de freeflyers. Il dure 45 secondes et doit être rythmé, technique, fluide tout en offrant un spectacle visuel original.

Il existe aussi des sauts dont le programme est imposé.

Le freefly peut aussi se pratiquer en loisirs ou en grande formation.

Pour pratiquer le freefly en sécurité, le Brevet B4 est nécessaire. Il consiste à maîtriser différentes positions de chute libre tout en contrôlant ses déplacements.

Le freestyle

Véritable « danse du ciel » cette discipline spectaculaire mélange des compétences variées. Gymnique, acrobatique, esthétique, tonique, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le vol d’une équipe de freestyle.

En compétition, un vidéoman évoluant dans les trois dimensions filme les figures d’un performer. La chorégraphie aérienne dure 45 secondes et doit mélanger des acrobaties avec des figures de freefly. Il existe un programme libre et 2 programmes imposés.

Le programme libre est issu de l’imagination des membres de l’équipe qui doivent attirer l’œil des juges avec des figures difficiles et originales. Le saut doit être fluide et rythmé. La qualité des images est prise en compte. Le programme imposé d’un saut comprend 4 figures reconnues par la fédération Aéronautique Internationale. Le vidéoman et le performer doivent les réaliser en 45 secondes maximum, sans erreur technique et avec la meilleure présentation possible.

Le vol relatif

L’équipe de quatre ou huit parachutistes doit réaliser une série de figures imposées et différentes à chaque saut, tirées au sort avant la compétition. Le temps limite pour réaliser ces figures est de 35 secondes en VR4, et de 50 secondes en VR8 à partir de la sortie d’avion. Toutes les équipes doivent réaliser le même programme de figures à chaque manche, et l’équipe gagnante sera celle qui en a réalisé le plus après 10 manches.

Afin de permettre aux juges de comptabiliser le nombre de figures effectuées, chaque équipe possède un « videoman », qui emporte sur son casque une caméra numérique. Cet équipier vient s’ajouter aux quatre ou huit « performers », et fait partie intégrante de l’équipe : la qualité du film qu’il réalise est donc primordiale. Si les juges ne peuvent pas voir correctement les figures sur la vidéo, l’équipe est pénalisée.

Le Vol Relatif est la discipline la plus pratiquée en France. Elle ne peut être pratiquée qu’après l’obtention du brevet B2, permettant la pratique de la chute libre à plusieurs.

La voltige

Effectuée à partir d’une hauteur de 2 200 mètres, la voltige est une discipline « explosive », faisant appel à d’excellentes qualités de coordination et d’équilibre. L’épreuve consiste, après une prise de vitesse où certains compétiteurs atteignent plus de 300km/h, à réaliser le plus rapidement possible un enchaînement de 6 figures imposées en chute libre : exécuter 2 fois à la suite 2 rotations alternés de 360° suivi d’un salto arrière.

L’épreuve filmée du sol par une caméra est évaluée par un collège de juges qui chronomètrent les 6 figures au centième de seconde, et apprécient la qualité technique d’exécution des enchainements (tours non bouclés ou déviation de l’assiette du corps par rapport aux axes de références). A l’instar d’autres disciplines artistiques, toute figure incorrectement réalisée est pénalisée fonction d’un barème codifié en 10ème de secondes qui viennent se rajouter au temps de base des 6 figures chronométrées (chrono + pénalités = résultat de la manche).

La précision d’atterrissage

Plus ancienne des disciplines du parachutisme, la Précision d’Atterrissage (PA) est une épreuve d’adresse où la technique de pilotage et l’analyse des conditions météo sont déterminantes. Les compétiteurs sont largués à une hauteur d’environ 1000 mètres et doivent, après s’être étagé pour assurer une séparation suffisante entre chacun, venir se poser sur une cible mesurant 2 cm de diamètre. Celle-ci est matérialisée par un petit cercle jaune (de la taille d’une pièce de 10 cts d’euro) situé au centre d’un disque électronique noir de 16 cm de rayon, lui-même placé sur un réceptacle souple (cible en mousse ou gonflable) permettant d’amortir la réception du compétiteur au posé.

Toucher cette cible s’appelle communément faire un « Carreau ». Pour l’atteindre, le compétiteur vise la mire avec le talon de sa chaussure dont l’ergonomie est personnalisée. La performance maximale est réalisée s’il atteint le « Carreau » lors du premier impact sur le réceptacle. Il se voit alors crédité de la performance de 00 cm. Chaque impact réalisé sur le disque en dehors du « Carreau » est mesuré électroniquement, centimètre par centimètre à partir de la bordure extérieure délimitant le « Carreau » jusqu’à un maximum de 16 cm.

Le vainqueur sera le compétiteur ayant réalisé le minimum de centimètres à l’issue de toutes les manches réalisées lors de la compétition. Au niveau international, l’épreuve se déroule sur 8 manches par équipe, et au terme desquelles sont réalisées une demi-finale et une finale pour déterminer le gagnant en individuel.

Le voile contact

Le Voile Contact consiste à réaliser, à partir d’un largage à 2 000 mètres, des figures parachutes ouverts. Dès la sortie d’avion, les parachutistes ouvrent leurs voiles pour construire une formation. Ils effectuent des appontages sur les voiles de leurs coéquipiers par des prises faites aussi bien avec les pieds qu’avec les mains.

Le Voile Contact comporte des épreuves de:

  • Séquence à 2 : enchaînement imposé de 5 figures tirées au sort. Le cycle devra être exécuté un maximum de fois, en un temps de travail limité de 1 minute.
  • Séquence à 4 : enchaînement imposé de 4 ou 5 figures tirées au sort. Au cours de ces évolutions, les parachutistes pourront être amenés à voler en individuel, en binôme ou trinôme. Le cycle devra être exécuté un maximum de fois, en un temps de travail limité de 2 minutes.
  • Rotations à 4 : saut à 2 000 mètres. Réalisation d’un empilage à 4, puis l’équipier du dessus se détache pour rejoindre la base de la formation. Le maximum des rotations doit être réalisé en un temps de travail de 1 minute 30. Chaque figure à 4 marque un point.
  • 8 formations : consiste à réaliser le plus vite possible, une figure à 8 équipiers. Cette figure est tirée au sort en début de compétition. Le chronomètre se déclenche au premier qui sort de l’avion et s’arrête quand le dernier est accroché. [Cette discipline n’est plus pratiquée en compétition aujourd’hui]

Le pilotage sous voile

Le Pilotage sous Voile (Canopy Piloting) est la discipline la plus récente apparu en France en 2011. Cette discipline parachute ouvert consiste en un posé en « survitesse », dans une phase ou la voile « plane » et avance à grande vitesse sur une trajectoire horizontale, grâce à une prise de vitesse débutée entre 300m et 700m d’altitude.

3 catégories existent :

  • La Vitesse (Speed), ou il faut passer le plus rapidement possible entre 2 capteurs éloignée d’environ 70m et disposés sur une courbe de 70°,
  • La Distance (Distance) ou il faut aller le plus loin après avoir touché l’eau,
  • La Précision (Accuracy) ou il faut se poser dans une cible de 1m par 1m, debout, après avoir parcouru 4 zones d’environ 40m au total en touchant l’eau avec le pied. Un posé “non-debout”, ou avant ou à côté de la zone retire des points et l’eau non touchée dans chaque zone retire des points.

En France, cette discipline commence a être encadrée et nécessite un cadre spécial (saut dédié et zone dédiée à cette pratique, plan d’eau, …) et le brevet B5.

Le skysurf

Même si cette discipline n’existe plus en compétition depuis 2008, le Skysurf reste très spectaculaire.

Comme pour le freestyle, l’équipe est composée de 2 personnes. Le “surfer” effectue des figures acrobatiques avec une planche fixée sur les pieds. Un vidéoman capture les images tout en essayant d’intégrer des effets vidéo pour embellir la chorégraphie aérienne (rotations, vitesse, angles de vue etc..). Une bonne maîtrise du freefly est nécessaire pour pratiquer cette discipline.

Aujourd’hui le skysurf reste une pratique de loisir pour certains passionnés.

Le Parapente

Cette activité a pris naissance au sein du Parachutisme Sportif en 1978. Les voiles utilisées possèdent une finesse qui permet des décollages à partir de pentes moyennes ou fortes. Elles ont aussi un profil particulier qui leur confère un domaine de vol différent des voiles utilisées en parachutisme. Elles ne peuvent être utilisées en saut d’avion et en vitesse de chute terminale.
Depuis 2010, des voiles hybrides parachute/parapente apparaissent et offrent des qualités de vol similaires au parapente et des possibilités pour des ouvertures à vitesse terminale. Cette activité peut se pratiquer en loisir ou en compétition, en solo en école ou en biplace, pour faire le plus de distance ou frôler le relief. Une catégorie particulière, “l’accro” consiste à réaliser des figures de voltige avec sa voile de parapente, profitant des performances importantes de l’aile pour complètement passer au-dessus, autour, etc.

Les brevets du parachutisme sportif

Les brevets sont délivrés dans les écoles de parachutisme agréées par la FFP. Ils sont délivrés par le directeur technique de la structure agréée ou, par délégation de celui-ci, par un moniteur titulaire d’un B.E.E.S ou du DEJEPS.

Le brevet A

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité aux sauts individuels sans assistance de moniteurs.

Le brevet B

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Accès aux brevets B « intermédiaires » (Bi4 et Bi5) et aux brevets B de spécialité (B1, B2, B3, B4, B5), sous réserve de posséder un minima de sauts en parachute requis pour chacun de ces brevets.

Les brevets B « intermédiaires » de spécialité (Bi)

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité aux techniques de loisir hors compétition :
    • Bi4 (pratique de la chute tête en haut et de la « track ») ;
    • Bi5 (pratique du pilotage sous voile pour le posé en survitesse).

Les brevets B de spécialité

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité aux techniques de loisir et de compétition (en conformité avec les règlements sportifs Français) : B1 (P.A./Voltige) - B2 (Vol Relatif) - B3 (Voile Contact) - BI4 (Free style N2) - B4 (Free Fly) - BI5 (pilotage sous voile N2) - B5 (Pilotage Sous Voile).

Le brevet de parachutiste autonome (BPA)

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité à coordonner les conditions générales du largage en lien avec le commandant de bord (pilote).
  • Accès aux séances de pratique autonome.
  • Capacité à effectuer certains sauts spéciaux sur une école de parachutisme agréée FFP si le brevet C ou D n’est pas exigé (avec l’accord du Directeur Technique).
  • Accès à la pratique de la vidéo chute. Accès aux brevets C et D (sous réserve des prérequis supplémentaires propres à chacun de ces brevets).

Le brevet C

  • Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité aux vérifications d’embarquement et à l’encadrement à bord des aéronefs des parachutistes à partir du niveau 5 de l’école en méthode traditionnelle et du niveau 4 de l’école en méthode PAC (seuls des moniteurs peuvent vérifier au sol et encadrer à bord des aéronefs les élèves n’ayant pas ce niveau.
  • Capacité à encadrer en salle de pliage. Capacité à la pratique des sauts spéciaux à l’exception des sauts hors zones de pratique des écoles de parachutisme agréées par la FFP.
  • Accès aux formations d’initiateur et de moniteur fédéral (sous réserve des prérequis supplémentaires propres à chacune de ces qualifications).

Le brevet D

  • Capacité aux sauts de démonstration hors d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
  • Capacité aux sauts spéciaux.
  • Les brevets de wing suit

    Pratique du vol en wing suit (3 niveaux).

    Le brevet voilure « hybride »

    Utilisation des voilures grandes finesses (voilure « hybride »).

Histoire du parachutisme

Le 22 octobre 1797

Premier saut en parachute par Garnerin au-dessus du Parc Monceau à Paris

Dans les années 30

  • 1935 : Le Capitaine GEILLE organise le Centre d’Instruction de Parachutisme (CIP)
  • 1936 : Premiers brevets et licences de parachutistes délivrés par le Ministère de l’Air

Dans les années 40

  • 1944 : Création de la Fédération Nationale des Sports Aériens (FNSA). Mise en place du Service des Sports Aériens (SSA).
  • 1946 : Des Examens d’instructeur de tour (tours de sauts de Choisy et Gennevilliers) permettent à 100 jeunes d’obtenir leur 1er brevet.
  • Octobre 1946 : 27 jeunes parachutistes civils font leur premier saut.
  • 1947 : Le SSA, transféré au ministère des Travaux Publics et des Transports, devient le Service de l’Aviation Légère et Sportive (SALS).
  • 10 décembre 1949 : Création de la Fédération Nationale des Parachutistes Français (FNPF). 1010 sauts d’avion, tant en démonstration qu’en école, sont réalisés par des élèves et des parachutistes français.

Dans les années 50

  • 1950 : Ouverture du centre Régional d’Entraînement à Creil (60). Des stages sont organisés sur l’aérodrome de Saint Yan (71). Les premiers brevets sont délivrés. Premiers meetings aériens avec des parachutistes (sauts de STAMPE) devant une foule impressionnante et impressionnée.
  • 1951 : Premier Championnat du Monde de Parachutisme à Lesce-Bled (Yougoslavie). Les Français Pierre LARD, chez les hommes et Monique LAROCHE, chez les femmes s’imposent. Les premiers records français sont enregistrés par la FAI (Fédération Aéronautique Internationale).
  • 1953 : Premier Championnat de France de Parachutisme. Le Centre National de Biscarosse est inauguré le 13 août.
  • 1955 : 19 paras clubs existent en France.
  • 1956 : On compte 8 centres de parachutisme en France (Lille, Avignon, Chalon, Gisy, Nancy, Limoges, Nantes et Caen). Réalisation du 1er Vol Relatif appelé jusqu’en 1975 “Travail Relatif” (passage d’un bâton entre J.L. POTRON et J. CHALON).
  • 1957/1960 : Le parachutisme, tiraillé, passe une fin de la décennie difficile.

Dans les années 60

  • 1961 : La F.N.P.F. est reconnue comme le seul organisme représentatif des activités du parachutisme sportif. Homologation du parachute à tuyères créé par Pierre LEMOIGNE et testé par Michel TOURNIER devant la presse à la Ferté-Alais.
  • 1964 : Conception du prototype “PARA FOIL” (aile rectangulaire).
  • 1965/1977 : Le règne de l’OLYMPIC (parachute rond).
  • 10 décembre 1968 : La F.N.P.F. devient la Fédération Française de Parachutisme (F.F.P.).

Dans les années 70

  • 1972 : La F.F.P quitte le SFATAT après 28 ans d’histoire commune pour rejoindre le secrétariat Jeunesse et Sports. Le premier parachute de type aile apparait lors des championnats de France.
  • 1973 : Formation : 3 brevets sanctionnent 3 niveaux de performance (précision d’atterrissage/voltige/vol relatif). Création de la société “PARACHUTES DE FRANCE”. Les premiers parachutes de type aile apparaissent chez les pratiquants confirmés.
  • 1975 : 1er Championnat du Monde de Vol Relatif.
  • 1977 : La F.F.P. organise des compétitions, oriente et coordonne les activités des associations. Naissance du Voile Contact en France.
  • 1978 : Premiers vols en parapente à Mieussy.
  • 1978/1979 : Conception du sac harnais “tout dans le dos” LE DAUPHIN.

Dans les années 80

  • 1982 : Élection de Bernard COLAS à la présidence de la F.F.P. Il est reconduit dans ses fonctions en 1985 et 1989. 11 000 licenciés à la F.F.P.
  • 1983 : Création de la qualification de moniteur PAC (méthode de Progression Accompagnée en Chute).
  • 1984/1985 : Généralisation des parachutes de type aile (élèves et confirmés) sauf pour les sauts en O.A. (ouverture automatique).
  • 1986 : 1er Championnat du Monde de Voile Contact (VC).
  • 1987 : L’équipe de France de Vol Relatif à 4 (VR4) devient championne du Monde. Elle le restera jusqu’en 1993. Création de la qualification de moniteur tandem.
  • 1988 : Première à Vichy : le Mondial réunit les compétiteurs de P.A./Voltige, Vol Relatif et Voile Contact.
  • 1989 : Nouvelle évolution dans les brevets.

Dans les années 1990

  • Début 90 : Les voilures de type Aile sont adoptées pour les sauts en Ouverture Automatique. Naissance des voilures semi-elliptiques (voilures de petites surfaces et très rapides). Vulgarisation des déclencheurs de sécurité.
  • 1995 : La FAI reconnaît officiellement les disciplines du Freestyle et Skysurf.
  • 1996 : Première mondiale : La France remporte le Grand Chelem dans la discipline du Voile Contact (elle gagne les 3 épreuves de la compétition).
  • 1997 : Commémoration du premier saut en parachute fêté en grande pompe au-dessus de la Tour Eiffel. 1er Championnat du Monde de Freestyle et Skysurf en Turquie. 1ers Jeux Mondiaux de l’Air.
  • 1999 : La F.F.P. fête les 50 ans du parachutisme sportif.

Dans les années 2000

  • 2003 : La France reçoit le trophée “Patrick de Gayardon”, trophée qui récompense la meilleure nation parachutiste au Monde.
  • 2007 : Année du 50ème Championnat de France.
  • 2012 : Pour la deuxième fois, la France remporte le Grand Chelem dans la discipline du Voile Contact. La France reçoit aussi pour la 2ème fois le trophée “Patrick de Gayardon” avec 8 médailles d’Or, 3 d’Argent et 2 de bronze.
  • 2016 : La France reçoit pour la 3ème fois le trophée “Patrick de Gayardon” lors du Mondial à Chicago.